Le Temps

La Suisse a besoin d’un Parti socialiste plus réformateur et plus ambitieux

Rester ou quitter le Conseil fédéral? Le Parti Socialiste Suisse affronte ce dilemme qu’il tranchera en Congrès à Bâle.

Cette question est d’ailleurs récurrente dans un régime où tous les grands partis siégent à l’exécutif quelles que soient leurs positions. Aujourd’hui, elle paraît se poser avec une acuité nouvelle pour une gauche cruellement minoritaire dans un gouvernement dominé par une droite dure et nationaliste. En réalité, l’état clinique du système suisse est si grave qu’elle devient accessoire. Elle n’a qu’une portée stratégique dans une réflexion plus vaste. Quel projet sortira ce pays du marasme et quel rôle peut jouer la gauche dans sa réalisation? Telles sont les interrogations posées aux socialistes en amont de la décision concernant leur présence au Conseil fédéral.

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Luxe, calme et volupté

Au sortir de la dernière rencontre des partis gouvernementaux, Félix Gutzwiller, médecin et vice-président du groupe radical, a posé un diagnostic précieux sur la décomposition helvétique. En admettant qu’il n’y pas d’accord sur une interprétation commune de la concordance, il a montré que la société suisse n’a plus de langage institutionnel commun.

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Le discours du silence

« Laissez-nous le temps de nous préparer » répondit Pierre-Alain Gentil, vice-président du groupe socialiste, à la Radio Suisse Romande qui lui demandait les stratégies de son parti pour le 10 décembre. C’était samedi soir. Dix jours avant une échéance qui peut avoir le poids d’un changement de régime.

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Offshore

Offshore ou onshore? Au large ou sur la rive? Dehors ou dedans? Question existentielle qui tourmente la Suisse dans sa relation avec l’Europe. Depuis des décennies.

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Chaos solennel

Ils avaient l’air grave. Celui de ceux qui n’ont rien à dire, mais chargent ce rien de faire date. « Nous voulons la concordance » ont-ils affirmé. « Toutefois, nous ne sommes d’accord que sur la volonté de concorder » ont-ils précisé doctement.
Au sortir du Café des Amis, les présidents des quatre partis gouvernementaux auraient pu tout aussi bien s’exclamer « nous adhérons ». Et aux cris de « mais à quoi adhérez-vous? à une idée? à un projet ? à une société? à un revêtement? » ils auraient pu répliquer « nous adhérons à l’adhésion ». Au plan du sens, le résultat aurait été le même.

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